
La Chambre d’Agriculture de Vendée dépose à l’INPI l’expression «Dam Bondiou de Vingnieu»
Actualités, Culture Aucun commentaire sur La Chambre d’Agriculture de Vendée dépose à l’INPI l’expression «Dam Bondiou de Vingnieu»La Roche – Après plusieurs heures de délibération, le Conseil d’Administration de la Chambre d’Agriculture de la Vendée vient d’entériner une démarche qui agitait les élus depuis fort longtemps, soucieux de ne pas voir une partie du patrimoine culturel vendéen disparaître, et de voter le délibéré permettant de déposer auprès des services de l’INPI, l’expression vendéenne «Dam Bondiou de Vingnieu» afin qu’elle ne soit plus utilisée hors-propos.
Par trente-quatre voix contre deux, les deux membres étant aux toilettes lors du vote, l’assemblée vient de valider cette demande qui traînait depuis plusieurs mois sur le bureau du président de la Chambre. C’est après plusieurs reportages diffusés sur TV Vendée que la décision a été prise. Voir des agriculteurs originaires des Deux-Sèvres ou du sud de la Loire-Atlantique utiliser cette expression a été le déclencheur de l’opération. Issue de la campagne du bas-bocage, il ne pouvait être question que cette expression du bon sens paysan vendéen ne soit employée à tort et à travers, surtout par des non-départementaux. Déposée toutes classes, «Dam Bondiou de Vingnieu» ne pourra plus être exprimée en dehors de la Vendée et sans l’accord express de la Chambre d’Agriculture. Chaque semaine, les demandes d’usage seront examinées par un collège de sages qui refuseront ou accepteront que le requérant puisse s’en servir. Les demandes devront indiquer le contexte, l’intonation, le destinataire et le média. Il sera également possible de présenter ces demandes en audiences publiques. Les accords seront donnés, ou pas, dans un délai de six semaines.
Interrogée, la porte-parole de la Chambre d’Agriculture, aurait déclaré «Manger sept cornes vertes sans faire de grimaces pour changer de sexe» n’est pas vendéen et «Que l’diabe emporte la bêchuse jusqu’à la valleïe o fra teurjou bé ine belle raise de faîte» tous ceux qui ne sont pas contents.