
Les gendarmes de Chantonnay arrête un adolescent trafiquant de poux
Actualités, Société Aucun commentaire sur Les gendarmes de Chantonnay arrête un adolescent trafiquant de pouxChantonnay – Il a fallu plusieurs jours de surveillance, un hélicoptère, deux passages de la ministre des armées, des interceptions téléphoniques et un spécialiste parisien de la Gendarmerie pour décoder les textos envoyés afin de pouvoir procéder à l’arrestation d’un adolescent qui revendait des poux vivants trouvés sur la tête de sa petite sœur et qui étaient ensuite distribués dans tout le département.
Le réseau s’étendait dans toute la Vendée et permettait à de nombreux jeunes enfants de pouvoir échapper à plusieurs journées d’école. Les coupelles de plastique remplies d’une dizaine de poux chaque, étaient venues sous le manteau et par Internet. Une page Facebook au nom de ‘bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou’ avait été créée et servait de plaque tournante au trafic depuis la rentrée. D’après les constatations des pandores, l’adolescent, placé en maison de correction depuis, avait ainsi gagné près de 1500 euros, sot plus que le salaire mensuel de ses deux parents en contrats aidés. Le jeune garçon récupérait ces pediculus humanus capitis, le nom scientifique du parasite, sur la tête de sa jeune sœur avant de les conditionner dans des petites coupelles en plastique d’une dizaine d’individus. La coupelle était vendue au prix de gros de 50 euros les 5 et chaque revendeur, généralement aussi collégiens, les négociait entre 15 et 20 euros dans les cours de récréation des écoles élémentaires. Une alerte sanitaire avait été discrètement lancée par les autorités vendéennes afin de découvrir la provenance de cette épidémie de poux que rien ne semblait pouvoir éradiquer. Les causes en sont maintenant connues.
Une brigade spécialisée provenant de Paris a pris les choses en main et va asperger de DDT toutes les écoles où des poux ont été découverts. Le Président du Conseil Départemental y voit là une conséquence de l’arrêt des emplois aidés qui force les familles et leurs enfants à trouver des solutions dans une délinquance débridée pour payer les études de leurs gamins. Le Recteur de l’académie de Nantes s’est dit soulagé et demande à ce que ces jeunes délinquants soient sortis de l’enseignement public pour être placés dans le privé.