
La ville de Fontenay-le-Comte va autoriser les jardins partagés dans les cimetières de la commune
Actualités, Culture, Société Aucun commentaire sur La ville de Fontenay-le-Comte va autoriser les jardins partagés dans les cimetières de la communeFontenay-le-Comte – La proposition a été votée à la majorité moins les voix des élus écologistes qui pensaient voter pour la proposition suivante concernant la création d’une piste cyclable dans l’église Saint-Mathieu, et a été adopté par les élus de la commune qui mettent ainsi à disposition des terrains publics pour que les citoyens puissent les transformer en jardins partagés et profiter de leur production.
L’idée n’est pas nouvelle et plusieurs communes de Vendée ont déjà mis en place ces facilités pour leurs habitants. Ici, l’originalité est que chacun pourra planter fleurs, fraises, pommes de terre, concombres ou encore navets dans les allées ou entre les tombes. Le principe des jardins partagés est que ceux qui plantent ne sont pas nécessairement ceux qui récoltent. Une chose est certaine, comme le dit l’entreprise de Pompes Funèbres Jacques Guilleret, c’est que ce ne sont pas les voisins qui viendront piquer les légumes et les fruits. Habituellement, les jardins partagés se font sur des parcelles appartenant à la ville mais le plus souvent occupées uniquement par des espaces verts ou des friches. Ici, il sera donc possible de cultiver des fleurs qui pourront ensuite servir à agrémenter la tombe de mamie, faire pousser des légumes que la famille pourra ensuite se partager à la Toussaint, voir, pourquoi pas, planter des vignes et boire un coup à la santé du défunt. Les possibilités sont illimitées et seule l’imagination des habitants et usagers des cimetières de Fontenay sera la limite. L’un des fossoyeurs prétend même que la décomposition des corps entraînant une surcharge en nitrate des sols, les fruits et légumes produits ici ont toutes les chances d’être plus gros que leurs homologues issus des champs voisins et plus goûteux.
Plusieurs associations se sont déjà élevées contre cette future pratique qui, d’après elles, enlèverait le caractère sacré de ces lieux de derniers repos. L’épandage de Glyphosate ne sera toutefois autorisé qu’autour des tombes des défunts que l’on détestait réellement et une demande de dispense en ce sens devra être déposée à la Mairie avant tout usage.