
La journée du Patrimoine en Vendée : tous les internés psychiatriques en fuite ont été repris
Actualités, Culture, Société Aucun commentaire sur La journée du Patrimoine en Vendée : tous les internés psychiatriques en fuite ont été reprisLa Roche sur Yon – C’est un grand soulagement depuis que le dernier des 71 internés en psychiatrie à l’Hôpital Georges Masurelle de la Roche sur Yon a été repris par les gendarmes qui étaient à sa recherche depuis qu’il s’était enfui pendant une opération Portes Ouvertes organisée à l’occasion des Journées du Patrimoine.
La directrice du centre hospitalier avait, on s’en souvient, rejeté la faute sur un stagiaire qui n’avait pas correctement interprêté le mémo qui avait été adressé à tout le personnel. Pour les Journées du Patrimoine, seules les parties réservées à la gérontologie devaient être accessibles au grand public. Les visiteurs pouvaient ainsi promener un vieux dans son fauteuil roulant, lui donner un bain avec, toutefois, un supplément de quelques euros sur le prix de l’entrée servant à financer une nouvelle machine à café pour les infirmières ou encore, participer au concours de lancer de seringues d’insuline sur les malades diabétiques afin de gagner le premier prix de la journée, un comparateur de consistance de selles liquides. Las, le stagiaire, qui depuis a été licencié, n’a rien trouvé de mieux à faire que d’ouvrir les portes, normalement scellées, de la partie réservée aux malades internés en psychiatrie et de libérer ainsi plusieurs d’entre eux, dont certains très dangereux qui ont fui avec leur hache ou leur sabre d’abattis. La Gendarmerie en a repris certains très rapidement alors qu’ils se pressaient devant l’entrée de la permanence du Parti Socialiste. Comme l’a dit le Capitaine de gendarmerie chargé de la traque, «il faut vraiment être fou pour s’inscrire au PS de nos jours, c’est comme ça qu’on les a reconnus !»
Finalement, après presque deux mois de cavale, le dernier a été intercepté alors qu’il tentait d’entrer illégalement dans l’enceinte de l’hôpital Masurelle. La sécurité du centre psychiatrique ayant été renforcée, les vigiles l’empêchaient depuis un mois de pénétrer dans les locaux, voyant en lui un simple intrus venant de l’extérieur. Les surveillants l’ont finalement reconnu au cri qu’il poussait en attaquant les passants sur le trottoir avec une faux qu’il avait volé dans la cabane à outils de jardinage du centre hospitalier.