La Roche sur Yon – Branle-bas de combat au service culturel de la ville après que plusieurs personnes aient alerté que le tout nouveau distributeur d’histoires courtes du Cyel proposait des histoires pornographiques de façon aléatoire après avoir été, semble-t-il, piraté informatiquement par un groupe de cyber-pirates.

C’est un enfant de 7 ans, qui avait appuyé sur le bouton de distribution d’une histoire prévue pour être lue en une minute, qui a alerté son papa. La situation décrite correspondait, comme il l’a évoqué, à ce que faisait sa maman le mercredi après-midi avec la voisine lorsque son papa allait à ses séances de shiatsu à la maison de quartier. La Direction du Cyel, de prime abord très dubitative, a pris l’affaire en main après quelques impressions d’autres histoires, a dû se rendre compte que les textes avaient été modifiés afin de relater des aventures sexuelles très explicites. La Direction des Affaires Culturelles a alors mis en place un cordon sanitaire autour du distributeur et les rues alentours ont été bloquées par la police municipale, la police nationale ayant refusé de participer car, comme l’avait dit le maire, ce ne sont pas des interventions pour de futurs retraités. L’enfant et le père ont été entendus par les enquêteurs après avoir été mis au secret. Une équipe de démineurs cybernétiques a ouvert la borne de distribution et en est rapidement venu à la constatation qu’un piratage de l’objet était responsable de ce détournement d’histoires.

Après une recherche sur l’adresse IP, il semble que l’organisation terroriste qui est responsable de vouloir corrompre notre belle jeunesse yonnaise est un groupe d’activistes féministes vegan qui souhaitaient attirer l’attention sur leur combat. D’ailleurs, chaque histoire se terminait par un message moralisateur dans lequel il était question de ‘brouter de l’herbe’ ou ‘lustrer la pelouse’ afin d’illustrer le fait de ne plus manger d’animaux.