
Malgré l’interdiction, il ramasse des coquillages sur la plage : 5 ans de gastro avec sursis
Actualités, Culture, Société, Tourisme Aucun commentaire sur Malgré l’interdiction, il ramasse des coquillages sur la plage : 5 ans de gastro avec sursisDu ramassage de coquillages à la gastro perpétuelle. Le jugement est sans appel, on ne rigole pas avec l’ARS. Hervé Raule, bien connu parmi les gratteurs de sable, prédateur de berniques et délogeur de pignons, a été condamné, ce jour, à cinq ans de gastro-entérite avec sursis pour avoir bravé le nouvel arrêté.
Il avait préalablement été reconnu coupable, la semaine précédente, d’être à l’origine de la disparition du sable de la Plage de Tanchet, emporté au fond de ses seaux de pêches, pêches devenues de plus en plus frénétiques. Mais ce mercredi, aux alentours de 6h00 du matin, c’est armé de son râteau que ce hors la loi s’est décidé à atteindre le point de non retour dans la criminalité de marée basse, en ramassant illégalement un seau entier de pignons. Personne ne le voit, le chaumois peut traverser le chenal tranquille pour regagner son logis, et préparer son festin underground de donax (nom scientifique du pignon, NDLR) à l’ail de Vendée. La fête sera de courte durée, car quelques heures après avoir ingéré les fraîcheurs de l’océan, Hervé se sent avec effroi ressentir les symptômes annonciateurs de la gastro du siècle. Le diagnostic tombe chez son médecin : 5 ans de gastro avec sursis. A la moindre récidive, au moindre pignon ramassé, les fluides de la colère se déverseront à nouveau et sans préavis. Pas sûr que l’«Use Babines», comme on l’appelle en parler local, soit de retour dans l’assiette d’Hervé et des locaux cet été. Néanmoins, il est fort probable qu’avec l’arrivée massive des estivants, les urgences du littoral soient rapidement saturées par les cas de gastro-entérites aiguës.
Arrivée avec les fortes pluies du mois de mai, la bactérie présente dans les pignons bivalves se régale de cette sanction à la juste mesure du geste anti-citoyen dont elle a été témoin. Elle nous confie d’ailleurs que «ça n’arrive pas qu’aux touristes, et je peux me loger là tout l’été, mais aussi dans votre maillot de bain, entre vos orteils, partout, et pour une durée indéterminée». Avis donc à ceux qui voudraient frauder.