
Scandale viticole en Vendée: Malheureusement pour les consommateurs, le rosé vendéen est bien du rosé vendéen
Actualités, Culture, Tourisme Aucun commentaire sur Scandale viticole en Vendée: Malheureusement pour les consommateurs, le rosé vendéen est bien du rosé vendéenSaint-Moutiers sur le Lay sous Yon – Après cet immense scandale de vin rosé français en provenance d’Espagne, la Direction Générale de la Concurrence et des Fraudes, à la demande des producteurs vendéens, a confirmé que, malheureusement pour les consommateurs du département, le rosé vendéen est bien du rosé vendéen et qu’il n’a jamais été trafiqué.
La nouvelle a déçu énormément de touristes qui pensaient que ce rosé, pourtant issu de caves vendéennes, n’était en réalité qu’un mauvais petit vin d’Italie ou d’Espagne. Marcel, qui vient passer ses vacances en camping sur la côte, n’en revient toujours pas. Car depuis 22 ans qu’il consomme ses deux bouteilles de rosé vendéen quotidiennes pour l’apéritif, Marcel était persuadé que l’étiquette était trafiquée. «C’est vrai que les premières gorgées grattent un peu. Je pensais très sincèrement que l’on nous vendait une petite piquette du sud de la France, aigre et acide, et j’ai été énormément surpris d’apprendre ces jours-ci, que le rosé vendéen était du vrai rosé vendéen.» Même étonnement dans quelques restaurants du département. A ce prix-là, et aussi agressif pour le tube digestif, comment imaginer une seule seconde que les cépages vendéens produisaient un vin de si piètre qualité sans avoir été coupés avec des vins étrangers. Hubert, restaurateur à Saint-Moutiers sur le Lay sous Yon, ne décolère pas. «Si j’avais su que le rosé vendéen, vendu comme du rosé vendéen, était bien du rosé vendéen, j’aurais acheté du vrai vin espagnol, un peu plus cher mais dont on est au moins certain de la mauvaise qualité. Si l’on doit tromper les consommateurs, autant le faire correctement. Surtout que je faisais un clin d’œil appuyé à mes clients à chaque fois qu’ils me demandaient un rosé de pays».
Les producteurs vendéens réfléchissent à une appellation d’origine ou de terroir contrôlé comme certaines régions françaises. Leurs premières réflexions semblent pencher vers une indication ‘Malheureusement produit en Vendée’ ou encore ‘Vinifié en Vendée pour notre plus grand désespoir’. Une commission devrait être créée d’ici quelques semaines. Cette commission se réunira pour désigner un collège d’experts qui sera chargé d’organiser une structure de réflexion devant jeter les bases d’un comité de pilotage responsable de la nomination d’un groupe d’analyses. On le voit, le moment est à l’urgence.