
Le GAB85 cultive du gaz lacrymogène issu de plantes bio et sans gluten pour les gilets jaunes écolos
Actualités, Société Aucun commentaire sur Le GAB85 cultive du gaz lacrymogène issu de plantes bio et sans gluten pour les gilets jaunes écolosLa Génétouze – Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, nombre d’entre eux ont été gazés par des produits non-écologiques, voire même dangereux pour la santé, et il fallait quand même que toute la filière du bio finisse par se pencher sur ce problème pour que les rares manifestants écologistes perdus dans ces cortèges puissent préserver leur équilibre sanitaire.
Le GAB85, le très connu Groupement des Agriculteurs Bio de Vendée s’est généreusement penché sur le problème et après plusieurs mois d’essais vient de mettre au point plusieurs formules de gaz lacrymogène qui vont être proposées très prochainement aux forces de police du département. Composés de dibenzoxazépine, de chloroacétophénone ou encore de chlorobenzylidène malonitrile, les gaz traditionnels provoquent des irritations pouvant entraîner des vomissements ou des complications respiratoires, voir la mort dans certains cas d’utilisation extrême. Rappelons également qu’ils sont interdits par la Convention Internationale sur les Armes Chimiques dans le cadre de conflits armés mais autorisés pour le maintien de l’ordre civil. Les agriculteurs du GAB85 ont alors décidé de produire du gaz lacrymogène bio, sans gluten et pour certaines recettes, sans viande pour les manifestants végan. La recette est secrète toutefois. On sait juste grâce à des indiscrétions qu’il entre dans la composition de ces aérosols, du muguet, du lierre et du ricin. Plantes toxiques mais bio évidemment. Un colorant naturel a été utilisé afin que le nuage de gaz soit coloré en vert pour indiquer son caractère biologique et un autre rose pour avertir les émeutiers végans que celui-ci est sans matières organiques et produits issus des animaux.
Malheureusement, pour le GAB85, c’est François de Rugy qui devait présenter cette avancée écologique au gouvernement mais la démission de celui-ci retarde le démarrage du projet. Interrogés, les militants de groupement ont éludé les questions sur le caractère très peu écologique du mouvement des gilets jaunes. Tout le monde se souvient qu’il avait commencé à la suite de l’augmentation du prix des carburants. Peut-être l’argent dépensée par le gouvernement pour l’achat et la consommation de plusieurs milliers de litres de gaz lacrymogène a-t-il eu raison de la défiance naturelle et attiré quelques convoitises bien compréhensibles pour développer un marché bio en pleine expansion.