
Commerce international : L’Amérique de Donald Trump refuse de taxer les vins des Fiefs Vendéens
Actualités, Culture, Société, Tourisme Aucun commentaire sur Commerce international : L’Amérique de Donald Trump refuse de taxer les vins des Fiefs VendéensMareuil-sur-le-Lay – C’est une sorte de victoire que peuvent fêter les producteurs de vins de fiefs vendéens qui viennent d’apprendre qu’au milieu des taxes que les États-Unis vont infliger à la France, à ses produits régionaux et ses vins, finalement Donald Trump, lui-même, a écarté la taxation des vins des fiefs vendéens, jugeant qu’ils ne rentraient pas dans les critères des produits concernés par l’ire américaine.
Certes, c’est une demi-victoire lorsque l’on sait que les mogettes, quant à elles, vont devoir subir un traitement spécial avant d’être exportées outre-Atlantique. En effet, cataloguées comme ‘produits à flatulences de type 2’, elles devront être ébouillantées à l’eau de Javel et numérotées avant d’être mises en boîtes. Triste sort. Toutefois, les producteurs de vins vendéens sont, de leur côté, à fêter la bonne nouvelle. Alors que le Bordeaux, le Bourgogne et autres grands crus sont sanctionnés, nos cinq terroirs vendéens, Brem, Chantonnay, Mareuil, Pissotte et Vix, vont pouvoir continuer à traverser l’Atlantique à moindre frais. Pour être totalement honnête, cette décision de Donald Trump d’épargner l’AOC des Fiefs Vendéens ne doit en rien à la qualité des cépages. L’occupant de la Maison Blanche a jugé que ceux-ci étaient trop mauvais, avaient un goût proche du Coca-Cola éventés et ne devaient donc pas être sanctionnés. Au contraire même, il envisageait d’abaisser les droits de douanes sur ces produits, tout comme le Rougefeuille en bouteilles d’un litre et demi, le Chante Clarette de Lidl, le Tariquet ou le Mouton Cadet, cuvée CDiscount, pour leurs qualités dégraissantes.
A Mareuil, personne ne souhaite véritablement commenter ce qui pourrait être une bonne nouvelle. Non pas pour l’image, mais au moins pour les ventes. De cinq caisses l’année dernière exportées chez nos amis Tazuniens, les records pourraient être battus avec pas loin de onze caisses cette année. Julien, producteur, se réjouit malgré tout de cette annonce. Comme il le dit, au moins, sa production sera bue au lieu de servir à la confection des gaz lacrymogènes des forces de l’ordre. Un travail enfin récompensé.