
Vendée-Eau alerte de risques de difficultés à traiter les eaux usées en cas de déconfinement trop rapide
Actualités, Culture, Société Aucun commentaire sur Vendée-Eau alerte de risques de difficultés à traiter les eaux usées en cas de déconfinement trop rapideChallans – C’est lors d’une réunion extraordinaire du comité de réflexion du syndicat des eaux de Vendée que l’alerte a été donnée et transmise aux autorités administratives. D’après un sondage fait sur Twitter, Facebook et Instagram, par les membres du comité, qui se sont ensuite réunis grâce à FaceTime, il apparaît que si les comportements féminins d’après confinement ne sont pas canalisés très strictement, il est vigoureusement envisageable que l’évacuation des eaux usées en Vendée sera très perturbée, voire même impossible.
Il est déjà connu que les rendez-vous chez les esthéticiennes ont connu une explosion depuis les quelques jours précédant le jour du confinement et que beaucoup de vendéennes vont s’y précipiter dès la réouverture de ces commerces. La crainte des professionnels du traitement des eaux est remontée auprès des services préfectoraux qui vont mettre très rapidement en place des mesures destinées à réduire l’impact sur les canalisations et stations de traitement du département. En effet, beaucoup craignent que tous les poils issus des épilations des vendéennes ne viennent boucher le cycle naturel des évacuations et du retraitement. Après deux mois de confinement, ce n’est pas loin de un kilogramme de poils que chaque femme du département va devoir se faire arracher. Dessous de bras, sourcils, moustaches et barbes, maillot et jambes pour la grande majorité d’entre elles. Cet afflux dense de résidus de pilosité animale va poser de graves problèmes aux canalisations qui n’ont jamais été dimensionnées pour absorber, en si peu de temps, un volume aussi important de poils. Les services préfectoraux ont déjà commencé à plancher sur le sujet et les premières pistes seraient que les femmes qui souhaitent prendre rendez-vous chez leur esthéticienne, demande une autorisation à télécharger sur Internet qui leur indiquerait une date et une heure à respecter afin de se faire épiler.
Il semble que les femmes rousses, dont le poil est plus épais, devraient toutefois attendre la mi-juin pour faire la demande. Une étude est actuellement en cours de réalisation dans les laboratoires du département afin d’autoriser l’usage de la tronçonneuse ou du taille-haie pour certains cas plus graves et qu’en ce cas, l’évacuation se ferait par l’intermédiaire des déchetteries où une benne ‘dépiautage’ serait alors mise en place.