
Découverte dans une maison de Dompierre sur Yon d’une vingtaine d’enseignants toujours confinés
Actualités, Culture, Société Aucun commentaire sur Découverte dans une maison de Dompierre sur Yon d’une vingtaine d’enseignants toujours confinésDompierre sur Yon – Il aura fallu l’intervention du GIGN et une bonne centaine d’heures de négociation avant que la vingtaine d’enseignants, qui s’étaient confinés depuis le 16 mars 2020, et refusaient de sortir de leur refuge où ils s’étaient enfermés tous ensemble, n’acceptent finalement de sortir à la lumière du jour après que l’Inspecteur de l’Académie ait signé avec eux le document de reddition.
Cloîtrés depuis plus de trois mois, retournés à une sorte d’état sauvage, les 12 hommes et huit femmes, enseignants du primaire et du secondaire, n’avaient plus reparu à la lumière du jour depuis l’annonce par Emmanuel Macron de l’ordre de confinement général. Les proviseurs des établissements concernés n’avaient plus la moindre nouvelle d’eux et craignaient le pire. La vingtaine d’enseignants s’étaient murés dans la maison que l’un d’eux étaient en train de retaper dans la campagne autour de Dompierre, puisaient l’eau du puits et ne mangeaient que des légumes issus du jardin et des fruits des arbres fruitiers du voisin agriculteur. C’est d’ailleurs ce dernier qui, voyant ses cultures disparaître de façon incompréhensible a fini par donner l’alerte à la Gendarmerie. Et c’est grâce au Groupement d’Intervention, appelé en renfort, que cette aventure a pu connaître une fin heureuse. Par l’intermédiaire de leur porte-parole, un professeur agrégé de poldo-slovène, une langue très rare parlée par 120 personnes au monde, et qui n’a jamais enseigné sa matière pendant ses 17 ans de carrière, les enseignants ont reconnu qu’ils s’étaient délibérément cachés et avaient fait les morts afin de ne pas donner de cours à leurs élèves par Internet et surtout, de prolonger leurs vacances-confinement jusqu’à la rentrée d’octobre, tout en touchant leurs salaires.
Équipé d’un gilet pare-stylo-plume, l’Inspecteur d’Académie, a réussi à entrer en contact avec les confinés afin de leur faire entendre raison. Grâce à quelques petites concessions, une prime de 5.000€, la promesse qu’il n’y aurait pas de sanctions, des séances de psychothérapie prises en charge par l’Éducation Nationale, des jours de vacances supplémentaires pour se reposer du confinement, le problème a été rapidement réglé.